Une nouvelle étude publiée par le journal Nature évalue à 3.3 millions de morts prématurées l'impact de la pollution atmosphérique dans le monde, soit plus que le SIDA et le paludisme réunis, un chiffre qui pourrait doubler d'ici 2050 si rien n'est fait pour enrayer le phénomène. Les trois quart de ces décès auraient lieu par crise cardiaque, tandis que le reste concernerait des cancers du poumon et maladies respiratoires.
L'originalité de cette étude est la différenciation des principales causes de pollution atmosphérique extérieure en fonction de la zone géographique, et la proportion de leur impact respectif sur la santé, grâce à un système de modélisation basé sur des données de la Chine et l'Inde :
Ainsi, la combustion du charbon et du bois pour le chauffage et la cuisine, ainsi que de mauvaises centrales à combustion représenteraient la principale source des émissions en Asie, tandis que l'agriculture est désignée en Europe, au Japon et aux Etats-Unis, à cause de la combinaison des émissions d'ammoniac (engrais) avec celles de l'industrie et du trafic routier.
La pollution de l'air tue plus que le sida ou le paludisme : article sur le site du Figaro
More people die from air pollution than Malaria and HIV/Aids, new study shows : résumé de l'étude sur le site du Guardian (anglais)
The contribution of outdoor air pollution sources topremature mortality on a global scale : l'étude complète sur le site du journal Nature (anglais)