lundi 19 septembre 2016

Les décès dus à la pollution atmosphérique coûtent 225 milliards de dollars à l’économie mondiale

Un communiqué de presse de la Banque Mondiale datant du 8 septembre 2016 donne une nouvelle estimation du coût de la pollution atmosphérique, qui "s’est hissée au quatrième rang des facteurs de risque de décès prématurés dans le monde", et constitue "de nos jours du type de pollution le plus meurtrier".



Fruit d’une collaboration entre la Banque mondiale et l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), l'étude rappelle que pollution de l’air extérieur et intérieur ont provoqué la mort de 5,5 millions de personnes en 2013 et évalue à 225 millions de dollars les pertes de revenus du travail imputables à ces décès cette même année.

« La pollution atmosphérique a pour conséquences de menacer le bien-être des populations, de porter atteinte au capital naturel et matériel, et de limiter la croissance économique. Avec cette étude, qui chiffre les coûts économiques de la mortalité prématurée liée à ce fléau, nous espérons trouver un écho chez les décideurs et faire en sorte que l’on consacre davantage de ressources à l’amélioration de la qualité de l’air. Avec des mesures de lutte contre la pollution urbaine et des investissements dans des sources plus propres d’énergie, nous pouvons parvenir à réduire les émissions de particules dangereuses, ralentir le changement climatique et, par-dessus tout, sauver des vies », indique Laura Tuck, vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement durable.

On observe une forte hausse des décès liés à la pollution extérieure dans les régions densément peuplées qui connaissent une urbanisation rapide, tandis que le nombre de décès imputables à l’utilisation de combustibles solides pour se chauffer et cuisiner est resté constant en dépit des avancées accomplies sur le plan du développement et de meilleurs services de santé. Globalement, les maladies causées par la pollution atmosphérique intérieure et extérieure ont été à l’origine d’un décès sur dix en 2013, soit un chiffre six fois plus élevé que les décès provoqués par le paludisme.

Lire en intégralité le communiqué de presse "Les décès dus à la pollution atmosphérique coûtent 225 milliards de dollars à l’économie mondiale" sur le site de la banque mondiale



https://drive.google.com/file/d/0B-gDh2lJCV-VU0JNXzJvRHpmcUk/view?usp=sharing
Télécharger le rapport de la banque mondiale et de l'IHME sur le coût de la pollution atmosphérique


https://drive.google.com/file/d/0B-gDh2lJCV-VSnRNbm5fdDdWSms/view?usp=sharing